INTRODUCTION
Envenimation = ensemble des symptômes survenant après inoculation à l’homme de venins animaux (scorpion, serpent...)
Véritable problème de santé au Maroc et dans les pays chauds.
DIAGNOSTIC
Interrogatoire
+Scorpion ou serpent svt repéré par le patient ou
entourage.
+Circonstances, date et heure
+Temps post-piqûre (TPP) ou post-morsure (TPM)
+Siège : MS et MI +++
+Région géographique.
+Existence ou pas de signes généraux.
+Facteurs de risque :
o Age (<15 ans) et personne âgée.
o Espèce en cause : couleur, taille,…
o Antécédents cardiovasculaires et autres tares.
o Délai de prise en charge.
Piqûre de scorpion
Trace de piqûre ponctiforme unique ou multiple.
Douleur, fourmillements au point de piqûre « Tap test positif »Rougeur et/ou œdème localisé ± extension locorégionale.
Morsure de vipère
Traces de morsure punctiformes ou distants de qlq millimètres
Douleur de morsure intense, immédiate, à type de « brûlure »
Ecchymoses ou hématomes apparaissent rapidement.
Œdème d’apparition progressive extensif au membre.
Nécrose locale ou étendue.
Signes généraux
Respiratoires :
polypnée, encombrement, OAP, IRA
Cardiovasculaires :
+Cyanose, poussées hypertensives, hypotension artérielle
+Collapsus et choc hypovolémique,
+Trouble du rythme, insuffisance cardiaque.
Neuromusculaires :
+Paresthésie, fasciculations, crampes musculaires, paralysie.
+Agitation, irritabilité, convulsions, obnubilation, coma.
Digestifs : nausées, vomissements, dl abdominale, diarrhées…
Autres : fièvre, sueurs, sd hémorragique, oligoanurie, I rénale, manifestations bio (TP ↓, fibrinogène ↓, thrombopénie,…)
Cardiovasculaires :
+Cyanose, poussées hypertensives, hypotension artérielle
+Collapsus et choc hypovolémique,
+Trouble du rythme, insuffisance cardiaque.
Neuromusculaires :
+Paresthésie, fasciculations, crampes musculaires, paralysie.
+Agitation, irritabilité, convulsions, obnubilation, coma.
Digestifs : nausées, vomissements, dl abdominale, diarrhées…
Autres : fièvre, sueurs, sd hémorragique, oligoanurie, I rénale, manifestations bio (TP ↓, fibrinogène ↓, thrombopénie,…)
Gradation clinique
Piqûre de scorpion
Intervalle libre d’environ 2h avant installation signes généraux
Piqûre de scorpion
Intervalle libre d’environ 2h avant installation signes généraux
Signes prédictibles de gravité = s. annonçant évolution vers III :
+Age < 15ans
+T° > 39°C
+Hypersudation
+Vomissements
+Priapisme
+Age < 15ans
+T° > 39°C
+Hypersudation
+Vomissements
+Priapisme
Morsure de vipère
TRAITEMENT
Premiers soins sur place
+Calmer et rassurer la victime et son entourage.
+Allonger, immobiliser le membre, éviter la marche.
+Désinfecter plaie par dakin ou eau oxygéné : éviter alcool.
+Vessie de glace à proximité de la morsure
+Bandage non serré à la racine du membre pour limiter l’expansion lymphatique sans comprimer le système art-v.
+Enlever les bagues et les bracelets.
Prise en charge médical non spécifique
+Examen clinique / évaluer les constantes vitales.
+Hiérarchiser selon l'état du malade en stades
+Évacuation vers une structure hospitalière (réa) : II et III
+Mise en condition : préserver les fonctions vitales :
– PLS, LVAS, O2 ± intubation-ventilation assisté.
– VV, remplissage vx + dobutamine (hypoTA/état choc)
+Traitement symptomatique :
– Antalgique (paracétamol, morphine)
– Métoclopramide (vomissements)
– Anticonvulsivants (BZD)
– Atropine (malaise vagal)
– Nicardipine si HTA (PSE) : 8 à 15mg/h → 2 à 4mg/h si TA revient à la normale et arrêter si chute de la TA.
– Gluconate de calcium (crampes musculaires sévères)
+Bilan de base : ECG, TP, TCA, fibrinogène, NFS, plaq, groupe, RAI, iono sanguin, urée-créat, transaminases, CPK
+Surveillance clinique et bio : conscience, FR, FC, TA, T°.
+Vérification du statut vaccinal antitétanique.
Gestes à ne pas faire :
+Incision, succion, cautérisation de la plaie
+Garrot trop serré, Aspivenin* (système d’aspiration)
+Héparine, corticoïde, AINS, aspirine.
Traitement spécifique : sérum antivenimeux
Piqûre de scorpion : sérum anti scorpionique (SAS)
+Toujours sujet à controverse.
+Le centre anti poison ne préconise pas son utilisation.
+Il doit être administré précocement en IV et à forte dose (~ 5 à 10ml d’anti venin dilué dans 50 ml de SS en IVL)
+Il n’est efficace que s’il est utilisé avant le stade III ; les toxines ne pouvant être déplacées de leur site fixation cel.
Morsure de vipère :
+Seulement si morsure de vipère, grade II et III
+Perfusion en 1h de 4ml de viperfav*, à diluer dans 100ml de sérum physio, à répéter 5heurs après si besoin. La posologie est identique chez l’enfant.
+Risque anaphylactique +++ (adrénaline titrée)
+Calmer et rassurer la victime et son entourage.
+Allonger, immobiliser le membre, éviter la marche.
+Désinfecter plaie par dakin ou eau oxygéné : éviter alcool.
+Vessie de glace à proximité de la morsure
+Bandage non serré à la racine du membre pour limiter l’expansion lymphatique sans comprimer le système art-v.
+Enlever les bagues et les bracelets.
Prise en charge médical non spécifique
+Examen clinique / évaluer les constantes vitales.
+Hiérarchiser selon l'état du malade en stades
+Évacuation vers une structure hospitalière (réa) : II et III
+Mise en condition : préserver les fonctions vitales :
– PLS, LVAS, O2 ± intubation-ventilation assisté.
– VV, remplissage vx + dobutamine (hypoTA/état choc)
+Traitement symptomatique :
– Antalgique (paracétamol, morphine)
– Métoclopramide (vomissements)
– Anticonvulsivants (BZD)
– Atropine (malaise vagal)
– Nicardipine si HTA (PSE) : 8 à 15mg/h → 2 à 4mg/h si TA revient à la normale et arrêter si chute de la TA.
– Gluconate de calcium (crampes musculaires sévères)
+Bilan de base : ECG, TP, TCA, fibrinogène, NFS, plaq, groupe, RAI, iono sanguin, urée-créat, transaminases, CPK
+Surveillance clinique et bio : conscience, FR, FC, TA, T°.
+Vérification du statut vaccinal antitétanique.
Gestes à ne pas faire :
+Incision, succion, cautérisation de la plaie
+Garrot trop serré, Aspivenin* (système d’aspiration)
+Héparine, corticoïde, AINS, aspirine.
Traitement spécifique : sérum antivenimeux
Piqûre de scorpion : sérum anti scorpionique (SAS)
+Toujours sujet à controverse.
+Le centre anti poison ne préconise pas son utilisation.
+Il doit être administré précocement en IV et à forte dose (~ 5 à 10ml d’anti venin dilué dans 50 ml de SS en IVL)
+Il n’est efficace que s’il est utilisé avant le stade III ; les toxines ne pouvant être déplacées de leur site fixation cel.
Morsure de vipère :
+Seulement si morsure de vipère, grade II et III
+Perfusion en 1h de 4ml de viperfav*, à diluer dans 100ml de sérum physio, à répéter 5heurs après si besoin. La posologie est identique chez l’enfant.
+Risque anaphylactique +++ (adrénaline titrée)
Piqûre de scorpion
+Secouer sacs de couchage, vêtements, chaussures, draps de bain et duvet avant de les utiliser en camping.
+Nettoyer l’environnement immédiat des habitations et réparer les fissures des murs et planchers où peuvent loger des intrus.
+Eviter de surprendre ou d’agresser les animaux dangereux.
+En cas de rencontre avec un serpent, passer son chemin.
+Se déplacer la nuit avec une torche en frappant sol avec un bâton (vipère étant myope et sourde mais sensible aux vibrations)
Morsure de vipère
Prévention
+Porter des chaussures fermées, des pantalons longs ou des bottes dans les zones à risque. +Ne jamais introduire les mains nues dans les crevasses de roches, les vieilles souches, dans un sac de feuilles ou de paille.+Secouer sacs de couchage, vêtements, chaussures, draps de bain et duvet avant de les utiliser en camping.
+Nettoyer l’environnement immédiat des habitations et réparer les fissures des murs et planchers où peuvent loger des intrus.
+Eviter de surprendre ou d’agresser les animaux dangereux.
+En cas de rencontre avec un serpent, passer son chemin.
+Se déplacer la nuit avec une torche en frappant sol avec un bâton (vipère étant myope et sourde mais sensible aux vibrations)
CONDUIT A TENIR MORSURE SERPENT /SCORPION
MORSURE SERPENT:
CONCLUSION
+800 espèces de scorpions, quelques unes seulement sont toxiques pour l’homme.
+Piqûre ≠ envenimation : traduit le passage du venin dans la circulation sanguine avec l’apparition de SG.
+400 espèces de serpents seraient susceptibles d’être dangereux pour l’homme : 4% de mortalité.
+Dans la moitié des cas, il s’agit d’une morsure sèche ou blanche, c’est-à-dire sans injection de venin.
+La gradation clinique est déterminante pour l’évaluation de chaque victime et pour guider la thérapeutique.
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