INTRODUCTION
-Trouble psychiatrique de l’humeur très fréquent, dominé par la tristesse et un ralentissement global de la psychomotricité et handicapant le sujet dans sa vie.
Pour poser le diagnostic d’un épisode dépressif dans le cadre du trouble dépressif caractérisé (unipolaire) = épisode dépressif majeur, il faut :
-Une sémiologie telle que décrite.
-Evolution > 15 jours +++.
-Altération marquée du fonctionnement professionnel, des activités sociales ou des relations interpersonnelles.
-L’absence de diagnostic différentiel (effets directs d’une substance ou d’une affection médicale).
-Dépression mélancolique : syndrome dépressif intense, douleur morale profonde, hypocondrie délirante (syndrome de cotard), dévalorisation, culpabilité et risque suicidaire plus important.
-Dysthimie : dépression d’intensité mineure mais durable.
-Dépression masqué par des plaintes physiques.
-Trouble psychiatrique fréquent d’origine multifactorielle.
-Diagnostic clinique reposant sur la triade : humeur dépressive, ralentissement psychomoteur et symptômes somatiques.
-Unité syndromique : épisode dépressif caractérisée.
-La complication la plus redoutée : conduites suicidaires : évaluer le risque suicidaire chez tout dépressif.
-Peut engager le pronostic vital principalement en raison du risque suicidaire (généralement dans les formes dépressives graves).
-L’épisode dépressif s’intègre dans différentes entités nosographiques (trouble dépressif, trouble bipolaire) ou peut être comorbide d’un autre trouble psychiatrique (troubles anxieux, troubles addictifs) ou d’un trouble non- psychiatrique.
-Trouble fréquent souvent vu en médecine générale ainsi que toutes les disciplines médico-chirurgicales.
-L’épisode dépressif s’intègre dans différentes entités nosographiques (trouble dépressif, trouble bipolaire) ou peut être comorbide d’un autre trouble psychiatrique (troubles anxieux, troubles addictifs) ou d’un trouble non- psychiatrique.
-Trouble fréquent souvent vu en médecine générale ainsi que toutes les disciplines médico-chirurgicales.
SIGNES CLINIQUES
Triade clinique :
1- Humeur dépressive :
-Tristesse incontrôlable, persistante, peu accessible au raisonnement et au réconfort, entraînant une impotence fonctionnelle.
-Envahit tous les champs de la vie.
-Prédomine le matin, dès le réveil et a tendance à s’améliorer au cours de la journée.
Peut d’accompagner de :
-Perturbation des émotions :
1- Humeur dépressive :
-Tristesse incontrôlable, persistante, peu accessible au raisonnement et au réconfort, entraînant une impotence fonctionnelle.
-Envahit tous les champs de la vie.
-Prédomine le matin, dès le réveil et a tendance à s’améliorer au cours de la journée.
Peut d’accompagner de :
-Perturbation des émotions :
*Anhédonie (perte du plaisir), aboulie (perte d’initiative), au maximum athymormie (perte d’élan vital) et désir de mort.
*Ennui, anesthésie affective.
*Parfois irritabilité, labilité émotionnelle, hyperthymie douloureuse (douleur morale) avec crises de larmes inexplicables, et anxiogènes.
*Hypersensibilité relationnelle.
-Altérations du contenu de la pensée :
*Vécu pessimiste par rapport au soi, et au monde è sentiment d’infériorité, de sous estime, de culpabilité (reproches pour des actes quotidiens banals ou passés qui n’avaient jusque-là suscité aucun sentiment de culpabilité), et auto-adépréciation.
*Idées d’incurabilité.
-Idées suicidaires : font la gravité du syndrome.
*Ennui, anesthésie affective.
*Parfois irritabilité, labilité émotionnelle, hyperthymie douloureuse (douleur morale) avec crises de larmes inexplicables, et anxiogènes.
*Hypersensibilité relationnelle.
-Altérations du contenu de la pensée :
*Vécu pessimiste par rapport au soi, et au monde è sentiment d’infériorité, de sous estime, de culpabilité (reproches pour des actes quotidiens banals ou passés qui n’avaient jusque-là suscité aucun sentiment de culpabilité), et auto-adépréciation.
*Idées d’incurabilité.
-Idées suicidaires : font la gravité du syndrome.
2- Ralentissement psychomoteur :
-Perturbations du cours de la pensée :
*Bradypsychie.
*Ruminations : pensées répétées à contenu négatif, centrées sur soi.
*Monoïdéisme (sur un contenu négatif).
-Altérations cognitives : concentration, mémoire et attention : menant à une indécision et une perplexité.
-Ralentissement moteur et comportemental :
*Bradykinésie.
*Hypomimie, voire amimie.
*Bradyphémie (lenteur du discours).
*Voix monocorde (aprosodie).
*Clinophilie.
*Incurie.
*Aboulie (= incapacité à exécuter les actes pourtant planifiés), apragmatisme (difficultés à entreprendre des actions par incapacité à les planifier).
*Parfois catatonie.
+Dans son expression la plus intense, le tableau du ralentissement psychomoteur comprend mutisme et stupeur (caractéristiques de la mélancolie stuporeuse).
N.B. : Une agitation est possible (souvent liée à un état de tension interne ou d’anxiété).
-Perturbations du cours de la pensée :
*Bradypsychie.
*Ruminations : pensées répétées à contenu négatif, centrées sur soi.
*Monoïdéisme (sur un contenu négatif).
-Altérations cognitives : concentration, mémoire et attention : menant à une indécision et une perplexité.
-Ralentissement moteur et comportemental :
*Bradykinésie.
*Hypomimie, voire amimie.
*Bradyphémie (lenteur du discours).
*Voix monocorde (aprosodie).
*Clinophilie.
*Incurie.
*Aboulie (= incapacité à exécuter les actes pourtant planifiés), apragmatisme (difficultés à entreprendre des actions par incapacité à les planifier).
*Parfois catatonie.
+Dans son expression la plus intense, le tableau du ralentissement psychomoteur comprend mutisme et stupeur (caractéristiques de la mélancolie stuporeuse).
N.B. : Une agitation est possible (souvent liée à un état de tension interne ou d’anxiété).
3- Symptômes somatiques : Motif fréquent de consultation.
-Conduites instinctuelles :
*Sommeil : insomnie +++ (du petit matin : caractéristique de la dépression mélancolique), parfois hypersomnie.
*Alimentation : anorexie +++, parfois boulimie ou accès boulimique (surtout chez l’adolescent).
*Sexualité : baisse de libido et parfois dysfonction érectile, qui renforce l’auto-culpabilité.
-Symptômes somatiques : sans description sémiologique, investigations paracliniques sans anomalies, sans réponse aux médicaments symptomatiques, efficacité du traitement anti-dépresseur.
-Conduites instinctuelles :
*Sommeil : insomnie +++ (du petit matin : caractéristique de la dépression mélancolique), parfois hypersomnie.
*Alimentation : anorexie +++, parfois boulimie ou accès boulimique (surtout chez l’adolescent).
*Sexualité : baisse de libido et parfois dysfonction érectile, qui renforce l’auto-culpabilité.
-Symptômes somatiques : sans description sémiologique, investigations paracliniques sans anomalies, sans réponse aux médicaments symptomatiques, efficacité du traitement anti-dépresseur.
*Céphalées, lombalgies, palpitations, algies diffuses …
-Asthénie : symptôme quasi constant, défini par une fatigabilité importante, permanente et persistante, typiquement majorée en début de journée.
4- Autres :
-Délire : Peut s’associer au tableau dépressif.
*Limité dans le temps à l’épisode dépressif.
*Thème congruent à l’humeur : ruine, hypocondrie.
*Mécanisme surtout intuitif.
-Asthénie : symptôme quasi constant, défini par une fatigabilité importante, permanente et persistante, typiquement majorée en début de journée.
4- Autres :
-Délire : Peut s’associer au tableau dépressif.
*Limité dans le temps à l’épisode dépressif.
*Thème congruent à l’humeur : ruine, hypocondrie.
*Mécanisme surtout intuitif.
DIAGNOSTIC POSITIF
Pour poser le diagnostic d’un épisode dépressif dans le cadre du trouble dépressif caractérisé (unipolaire) = épisode dépressif majeur, il faut :
-Une sémiologie telle que décrite.
-Evolution > 15 jours +++.
-Altération marquée du fonctionnement professionnel, des activités sociales ou des relations interpersonnelles.
-L’absence de diagnostic différentiel (effets directs d’une substance ou d’une affection médicale).
FORMES CLINIQUES
-Dépression mélancolique : syndrome dépressif intense, douleur morale profonde, hypocondrie délirante (syndrome de cotard), dévalorisation, culpabilité et risque suicidaire plus important.
-Dysthimie : dépression d’intensité mineure mais durable.
-Dépression masqué par des plaintes physiques.
CONCLUSION
-Trouble psychiatrique fréquent d’origine multifactorielle.
-Diagnostic clinique reposant sur la triade : humeur dépressive, ralentissement psychomoteur et symptômes somatiques.
-Unité syndromique : épisode dépressif caractérisée.
-La complication la plus redoutée : conduites suicidaires : évaluer le risque suicidaire chez tout dépressif.
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