INTRODUCYION
La méningite purulente est une infection
bactérienne suppurative des espaces sous-arachnoïdiens qui se définie par l’existence d’un sd infectieux avec un LCR trouble à la PL.
Il s’agit d’une grande urgence médicale,
diagnostique et thérapeutique.
Le pronostic vital et fonctionnel est toujours engagé et il est d’autant meilleur que la prise en charge est rapide et appropriée.
DIAGNOSTIC POSITIF
Tableau clinique :
Début
brutal ou rapide
Syndrome
infectieux : fièvre brutale à 39- 40 C ° ± frissons.
Syndrome
méningé :
+ Singes
fonctionnelles : céphalées intense, photophobie, vomissement en jet.
+ Signes physiques : la raideur méningée qui se traduit par une attitude en chien de
fusil, raideur de nuque, signe Kernig (flexion genou lors élévation
des MI du plan du lit), Brudzinski (flexion des MI lors flexion de la nuque)
Signes de gravité
+ Purpura+++ extensif et
nécrotique, faisant craindre un purpura fulminans.
+ Signes neuro : signes
déficitaires, tr de la vigilance, coma, convulsions.
+ Signes de choc : tachycardie, marbrures, chute de la TA, oligurie.
+ Troubles neurovégétatifs.
Forme de l’enfant : otalgies, dl abdominales, diarrhée, arthralgies pouvant induire une erreur mais le sd méningé est généralement franc.
Ponction
lombaire en urgence
Résultat :
+ Macroscopie : liquide trouble
ou franchement purulent
+ Cytologie : > à 500
éléments/mm3 (prédominance de PNN altérés)
+ Biochimie : hyperprotéinorachie
(> 1 g/l), hypoglycorachie (< 0,4 g/l)
+ Bactériologie : ED + (un tiers des cas) ou
cultures +, antibiogramme
Contre indication :
+ Signes de focalisation ou trouble de la conscience
(TDM cérébral avant PL)
+ HTIC, trouble de l’hémostase.
Autres examens
+ Hémocultures, ECBU, NFS, TP-TCA, iono, bilan hépatique et rénal, CRP.
+ Recherche d’antigènes solubles dans le LCR, le sang et les urines.
+ Recherche d’une PE, d’un facteur favorisant et d’un terrain particulier.DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
Méningites à pneumocoque
Terrain +++ : immunodéprimé, éthylisme, diabète,
vieillard, splénectomisé…
La porte d’entrée est le plus souvent ORL, pul ou une brèche
ostéo-durale.
Tableau brutal et franc, formes comateuses et
complications neuro fréquentes.
LCR : diplocoque Gram positif
Méningite cérébro-spinale à méningocoque
Epidémie hivernale à déclaration obligatoire
Survient à tout âge sans terrain particulier.
Tableau brutal et franc, parfois rhinopharyngite
initiale, purpura très évocateur.
L’évolution vers purpura fulminans représente une urgence
médicale extrême.
LCR : diplocoque à Gram négatif
Méningite à Hæmophilus influenzæ
Terrain : enfant jeune non vacciné ou
le sujet immunodéprimé
La porte d’entrée est le plus souvent ORL ou
pulmonaire
Tableau clinique à début parfois insidieux
avec un syndrome méningé discret.
LCR : bacille Gram négatif
Méningite listérienne (Listeria monocytogenes)
Terrain : surtout l’immunodéprimé, la femme
enceinte ou le sujet âgé.
Transmission à partir aliments contaminés
(crudités, fromages non pasteurisés)
Tableau d’un syndrome méningé à début progressif avec
rhombencéphalite (atteinte du tronc cérébral avec paralysies d’un ou plusieurs
nerfs crâniens)
LCR : bacille à Gram positif,
rarement retrouvé à l’ED, culture lente, initialement, le liquide est clair, lymphocytaire ou à formule panachée.
Hémocultures.
Autres germes
Les anaérobies : suspectés
en cas de foyer infectieux ORL ou stomatologique.
Les méningites à staphylocoque, au cours d’une spondylodiscite, septicémie, après intervention neurochirurgicale sont de + en + fréquentes.
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Il se discute en cas de méningites puriformes aseptiques :
LCR avec une hypercellularité (à prédominance PN) mais ED et culture sont (-) :
Méningite bactérienne
décapitée par ATB ant.
Méningite virale/tuberculeuse vue
précocement
Réaction méningée secondaire à une
infection ou à un processus expansif non infectieux au contact des méninges
(abcès cérébral, empyème sous-dural, tumeur intracrânienne…)
Thrombophlébite cérébrale.
Méningites néoplasiques.
Méningites au cours des maladies de
système.
Méningites chimiques
(après inj intrathécale de médicaments)
Hémorragies méningées
TRAITEMENT
Mesures générales :
Hospitalisation en urgence - USI en cas de défaillance cardiovasculaire
ou de coma.
Correction des troubles hydro-électrolytiques
Traitement d’un éventuel choc septique, de convulsions
ou d’un œdème cérébral.
Antipyrétiques
Traitement antibiotique en urgence dès la
réalisation de la PL
Il fait appel à des molécules ayant une
activité bactéricide, assurant de bonnes concentrations rachidiennes (au moins
10 x la concentration min inhibitrice CMI dans le LCR) en administration toujours IV, de préférence par inj rapprochées et à
fortes doses.
ED non disponible immédiatement ou négatif : L’antibiothérapie
de 1ère intention est choisie
de façon probabiliste sur les éléments d’orientation étiologique, les signes de
gravités et les données épidémiologiques de sensibilité aux ATB :
+ Absence d’orientation étiologique et de signe de gravité : amoxicilline ou
C3G (cefotaxime ou ceftriaxone)
Amoxicilline (200 à 300 mg/kg/j en 4 à 6 perfusions)
Ou cefotaxime (200 à 300 mg/kg/j en 4 perfusions)
Ou ceftriaxone (70 à 100 mg/kg/j en 1 ou 2 perfusions)
+ Absence d’orientation étiologique et présence de signes de gravité :
amoxicilline + C3G
+ Présence des éléments d’orientation étiologique et (ou) de signes de
gravité :
Pneumocoque :
] S’il n’y a pas de risque de résistance à la pénicilline, ni signe de
gravité : C3G
] Si suspicion de PSDP (pneumocoque de sensibilité ↓ à la pénicilline) et (ou)
des signes de gravité : C3G + vancomycine 40-60 mg/kg/j en 4 perfusions d’une
heure au moins ou perfusion continue après une dose de charge de 15 mg/kg.
Méningocoque :
amoxicilline ou C3G
Hæmophilus
influenzæ : C3G
Listeria :
amoxicilline + gentamicine (3 à 6 mg/k/j) ou cotrimoxazole.
ED positif : L’antibiothérapie est choisie en fonction du germe
et de son profil de résistance.
Cocci Gram négatif (méningocoque), Cocci Gram positif (pneumocoque),
Bacille à Gram positif (listeria), BGN
La culture et l’antibiogramme permettent une
adaptation thérapeutique secondaire.
La durée de traitement :
+ Méningites à pneumocoque : 10 à 14 jours.
+ Méningites à méningocoque : 7 à 10 jours.
+ Méningites listériennes : 21 jours (genta 3 à 5j).
+ Méningites à BGN : 14 à 21 jours.
Cas particuliers :
+ La méningite de l’enfant de moins de 5 ans est encore possiblement due à H.
influenzæ. Compte tenu de la fréquence des souches productrices de
bêtalactamases, il est impératif d’utiliser une C3G.
+ Les méningites à H. influenzæ de l’enfant sont les seules chez qui la prescription de corticoïdes, en même temps que l’ATB, est validée en clinique (dexaméthasone, 1 mg/kg/j x 3j) ; ils contribuent à ↓ de façon significative la fréquence des séquelles.
Traitement préventif
Méningite
à méningocoque :
+ Infection à déclaration obligatoire
+ Antibioprophylaxie des sujets en contact : rifampicine orale x 48h
(600 mg x 2/j) ou spiramycine (3M ui x 2/j x 5j) si allergie.
+ Le patient doit également recevoir un ttt par rifampicine x 2j à la sortie
de l’hôpital pour supprimer le portage rhinopharyngé.
+ Le vaccin ne concerne que les sérogroupes A et C, il est recommandé pour
les voyageurs qui se rendent en zone d’endémie.
Méningites
à pneumocoque :
+ Traitement d’une infection ORL, une brèche ostéo-durale.
+ Vaccination antipneumococcique recommandée chez les sujets à haut risque
(splénectomisés, drépanocytaire)
Méningite
à Hæmophilus influenzæ : la vaccination est maintenant proposée à tous les
nouveau-nés.
Méningite listériennes : pas de prophylaxie IIaire, car pas de transmission interhumaine, éviter certains fromages chez sujet à risque.
Surveillance
Dans les
48 premières heures les éléments de surveillance sont : la fièvre qui ↓
progressivement avec régression du sd méningé. Aucune PL de contrôle n’est
utile, sauf en cas d’évolution atypique ou défavorable, ou s’il s’agit d’une
souche de pneumocoque de sensibilité ↓ aux βlactamines. Dans ce cas une [ATB]
doit être pratiquée dans le LCR et comparée à la CMI de la souche isolée.
CONCLUSION
Une urgence diagnostique et thérapeutique absolue, qui impose une hospitalisation sans retard.
Le traitement repose sur une antibiothérapie bactéricide initialement
empirique, choisie en fonction du terrain, du tableau clinique et du contexte
épidémiologique, puis adaptée au germe isolé dans le LCR.
Problèmes : apparition récente d’un nombre croissant de pneumocoques
résistants à la pénicilline.
Des mesures prophylactiques importantes en cas d’infection à méningocoque.
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